Tegucigalpa.- La coordination du Front de Résistance Populaire confirme sa décision de ne pas reconnaître le régime de Porfirio Lobo, le considérant comme la continuité de la dictature imposée par l’oligarchie à travers le coup d’état du 28 juin. En conséquence, la Résistance n’autorise aucun de ses membres à participer à quelque pouvoir de l’état que ce soit; la Résistance ne participera pas non plus au faux dialogue que les putschistes proposent pour valider un Plan National appliquant des mesures néolibérales pour maintenir les privilèges de la minorité qui usurpe le pouvoir.
Nous démentons les affirmations des médias putschistes et de certains politiciens qui affirment que les membres du parti Union Démocratique élus au Parlement font partie de la Résistance. Ces élus sont des collaborateurs de la dictature; leur candidature émane de la direction du parti Union Démocratique et non de la volonté de sa base, qui elle est restée fidèle aux consignes du Front de Résistance Populaire de NE PAS participer aux élections illégales et illégitimes du 29 novembre et qui par conséquence rejette les autorités putschistes.
Nous résistons et nous vaincrons !
Tegucigalpa, le 26 janvier 2010
mercredi 3 février 2010
mardi 19 janvier 2010
Communiqué n.45 du Front national de résistance nationale
Déclarations par rapport au conflit agraire dans la vallée de l’Aguán
Le Front National de Résistance Populaire condamne la répression que les forces de la police et de l’armée, au service du régime putschiste et des propriétaires terriens locaux, ont exercée et continuent d’exercer contre les communautés paysannes regroupées dans le Mouvement Unifié Paysan de l’Aguán (MUCA) installées sur les terres situées des deux côtés des berges du fleuve Aguán, sur les communes de Tocoa et Trujillo, dans le département de Colón.
Les unités répressives font usage d’une force sans discrimination pour expulser les familles paysannes qui pacifiquement exigent leur droit de travailler ; Ils prennent d’assaut les maisons, arrêtent illégalement les gens, frappent et tirent à vue contre la population civile.
Nous accusons les messieurs Miguel Facussé Barjúm, Reinaldo Canales et René Morales d’être les responsables de ces faits. Ceux-ci ont profité de la situation de crise du pays et ont fait pression sur le régime de facto pour qu’il garantisse les privilèges qu’ils se sont octroyés grâce à l’usurpation et à l’exploitation des travailleurs.
L’origine du conflit est dû à l’achat illégal de terres de la part des messieurs Facussé, Canales y Morales à 27 entreprises coopératives dans le bas-Aguán. Lors de cet achat, les conditions requises légales établies dans les Statuts, les Règlements et la Loi des Entreprises Coopératives n’ont pas été respectés.
Le FNRP soutien le secteur paysan organisé dans le MUCA qui compte plus de 5000 adhérents, et exige que l’Acte d’Engagement du 12 juillet 2009 soit respecté, car dans son chapitre 3 l’INA s’engage à régulariser et donner les titres des terres en sa possession dans les trente jours et les remettre en pleine propriété aux groupes paysans de la région de l’Aguán, Sico y Paulaya.
De même, le FNRP se joint aux accusations portées depuis 1992 par les travailleurs affectés par les agents chimiques Nemagón et Fumazone employés par la Standard Fruit Company pour pulvériser ses bananeraies et ses autres cultures. Le résultat de l’emploi de ces agents chimiques est que des centaines de personnes ont été affectées et sont mortes d’infections intestinales et de cancer, l’augmentation d’avortement, de déformations de nouveau-nés, de stérilité masculine, de cécité et d’autres dégâts de santé et de l’environnement.
Nous resterons vigilants à la progression des événements et nous appelons la communauté internationale et les organisations des droits de l’homme à ce qu’elles maintiennent la pression pour éviter que les droits des familles paysannes dans la vallée de l’Aguán ne soient plus violés.
Nous Résistons et nous Vaincrons !
Tegucigalpa, M.D.C. 13 janvier 2010
Le Front National de Résistance Populaire condamne la répression que les forces de la police et de l’armée, au service du régime putschiste et des propriétaires terriens locaux, ont exercée et continuent d’exercer contre les communautés paysannes regroupées dans le Mouvement Unifié Paysan de l’Aguán (MUCA) installées sur les terres situées des deux côtés des berges du fleuve Aguán, sur les communes de Tocoa et Trujillo, dans le département de Colón.
Les unités répressives font usage d’une force sans discrimination pour expulser les familles paysannes qui pacifiquement exigent leur droit de travailler ; Ils prennent d’assaut les maisons, arrêtent illégalement les gens, frappent et tirent à vue contre la population civile.
Nous accusons les messieurs Miguel Facussé Barjúm, Reinaldo Canales et René Morales d’être les responsables de ces faits. Ceux-ci ont profité de la situation de crise du pays et ont fait pression sur le régime de facto pour qu’il garantisse les privilèges qu’ils se sont octroyés grâce à l’usurpation et à l’exploitation des travailleurs.
L’origine du conflit est dû à l’achat illégal de terres de la part des messieurs Facussé, Canales y Morales à 27 entreprises coopératives dans le bas-Aguán. Lors de cet achat, les conditions requises légales établies dans les Statuts, les Règlements et la Loi des Entreprises Coopératives n’ont pas été respectés.
Le FNRP soutien le secteur paysan organisé dans le MUCA qui compte plus de 5000 adhérents, et exige que l’Acte d’Engagement du 12 juillet 2009 soit respecté, car dans son chapitre 3 l’INA s’engage à régulariser et donner les titres des terres en sa possession dans les trente jours et les remettre en pleine propriété aux groupes paysans de la région de l’Aguán, Sico y Paulaya.
De même, le FNRP se joint aux accusations portées depuis 1992 par les travailleurs affectés par les agents chimiques Nemagón et Fumazone employés par la Standard Fruit Company pour pulvériser ses bananeraies et ses autres cultures. Le résultat de l’emploi de ces agents chimiques est que des centaines de personnes ont été affectées et sont mortes d’infections intestinales et de cancer, l’augmentation d’avortement, de déformations de nouveau-nés, de stérilité masculine, de cécité et d’autres dégâts de santé et de l’environnement.
Nous resterons vigilants à la progression des événements et nous appelons la communauté internationale et les organisations des droits de l’homme à ce qu’elles maintiennent la pression pour éviter que les droits des familles paysannes dans la vallée de l’Aguán ne soient plus violés.
Nous Résistons et nous Vaincrons !
Tegucigalpa, M.D.C. 13 janvier 2010
dimanche 10 janvier 2010
Communiqué n.44 du Front national de Résistance Populaire
NOUS RESISTONS ET NOUS VAINCRONS !!!
Le Front National de Résistance Populaire déclare :
1. La Résistance hondurienne entame l'année 2010, prête à combatte contre la dictature, en rejetant les manœuvres de l'oligarchie qui tente de se vêtir d’une virginité au moyen d’un faux processus de transfert de pouvoir de Micheletti vers Lobo, qui laissera le système de domination de l'État intact dans les mains d’une minorité privilégiée de grands chefs d'entreprise corrompus, d'entreprises transnationales et militaires et de policiers répressifs.
2. Nous avertissons que la dictature s’apprête à retirer l'État du Honduras de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique - Traité Commercial des Peuples (ALBA-TCP), dont les secteurs populaires de notre pays ont pu bénéficier depuis sa signature le 9 octobre 2008. Ce traité a démontré qu'un nouveau type de relations solidaires est possible entre les peuples et les gouvernements afin que les pauvres soient favorisés et que la véritable intégration de la grande patrie latino-américaine puisse grandir. Le retrait imminent de l'ALBA-TCP démontre que le coup d'état a été exécuté pour mettre un frein aux urgentes transformations structurelles de la société et pour faire parvenir un message aux autres peuples latino-américains qui tentent de construire des projets alternatifs et progressistes pour leur nation.
3. Nous réfutons les mesures économiques soutenues par l'oligarchie contre le peuple et nous dénonçons son intention cynique de détruire les conquêtes sociales qui ont coûté si cher aux secteurs populaires organisés. Le tarif de l'eau ainsi que le prix du panier de la ménagère ont augmenté, les réserves internationales et les crédits des entreprises d’État comme l'ENEE ou Hondutel ont été épuisés, la formule pour calculer le prix du carburant a été modifiée afin d’augmenter les profits des grandes compagnies transnationales et les chefs d'entreprises impliqués dans le coup d'état voient leurs contrats constamment favorisés. À contrario, d'autres mesures ont été planifiées, comme la réduction du salaire minimum, l’abrogation du statut des enseignants, la suppression de la gratuité de l'inscription scolaire, la dévaluation du lempira [monnaie hondurienne 1€=27,04 lempira], la privatisation des entreprises nationales et les fonds de pension des employés publics, entre autres.
4. Nous dénonçons devant la communauté internationale, le haut niveau d’état répressif que la société hondurienne est en train de vivre et qui s’est accentué depuis la fin de l'an passé avec l'augmentation des assassinats, de la persécution et de l'exil de camarades. Nous lançons un appel aux organismes internationaux des droits de l’homme pour qu'ils accentuent la pression sur le régime de facto.
5. Nous refusons les plans de la dictature dans lesquels elle s’autoamnistie de ses crimes de lèse-humanité commis depuis l'exécution du coup d'État. Nous rappelons que de tels crimes n’ont pas de prescription et que tôt ou tard les responsables devront payer devant la justice.
6. Nous maintenons l’exigence d’un retour à l'ordre institutionnel et d'installer l'Assemblée Nationale Constituante démocratique et populaire, en accord avec le droit souverain du peuple de définir la société dans laquelle il vit.
Nous résistons et nous vaincrons!
Tegucigalpa, M.D.C. 7 janvier 2010
Le Front National de Résistance Populaire déclare :
1. La Résistance hondurienne entame l'année 2010, prête à combatte contre la dictature, en rejetant les manœuvres de l'oligarchie qui tente de se vêtir d’une virginité au moyen d’un faux processus de transfert de pouvoir de Micheletti vers Lobo, qui laissera le système de domination de l'État intact dans les mains d’une minorité privilégiée de grands chefs d'entreprise corrompus, d'entreprises transnationales et militaires et de policiers répressifs.
2. Nous avertissons que la dictature s’apprête à retirer l'État du Honduras de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique - Traité Commercial des Peuples (ALBA-TCP), dont les secteurs populaires de notre pays ont pu bénéficier depuis sa signature le 9 octobre 2008. Ce traité a démontré qu'un nouveau type de relations solidaires est possible entre les peuples et les gouvernements afin que les pauvres soient favorisés et que la véritable intégration de la grande patrie latino-américaine puisse grandir. Le retrait imminent de l'ALBA-TCP démontre que le coup d'état a été exécuté pour mettre un frein aux urgentes transformations structurelles de la société et pour faire parvenir un message aux autres peuples latino-américains qui tentent de construire des projets alternatifs et progressistes pour leur nation.
3. Nous réfutons les mesures économiques soutenues par l'oligarchie contre le peuple et nous dénonçons son intention cynique de détruire les conquêtes sociales qui ont coûté si cher aux secteurs populaires organisés. Le tarif de l'eau ainsi que le prix du panier de la ménagère ont augmenté, les réserves internationales et les crédits des entreprises d’État comme l'ENEE ou Hondutel ont été épuisés, la formule pour calculer le prix du carburant a été modifiée afin d’augmenter les profits des grandes compagnies transnationales et les chefs d'entreprises impliqués dans le coup d'état voient leurs contrats constamment favorisés. À contrario, d'autres mesures ont été planifiées, comme la réduction du salaire minimum, l’abrogation du statut des enseignants, la suppression de la gratuité de l'inscription scolaire, la dévaluation du lempira [monnaie hondurienne 1€=27,04 lempira], la privatisation des entreprises nationales et les fonds de pension des employés publics, entre autres.
4. Nous dénonçons devant la communauté internationale, le haut niveau d’état répressif que la société hondurienne est en train de vivre et qui s’est accentué depuis la fin de l'an passé avec l'augmentation des assassinats, de la persécution et de l'exil de camarades. Nous lançons un appel aux organismes internationaux des droits de l’homme pour qu'ils accentuent la pression sur le régime de facto.
5. Nous refusons les plans de la dictature dans lesquels elle s’autoamnistie de ses crimes de lèse-humanité commis depuis l'exécution du coup d'État. Nous rappelons que de tels crimes n’ont pas de prescription et que tôt ou tard les responsables devront payer devant la justice.
6. Nous maintenons l’exigence d’un retour à l'ordre institutionnel et d'installer l'Assemblée Nationale Constituante démocratique et populaire, en accord avec le droit souverain du peuple de définir la société dans laquelle il vit.
Nous résistons et nous vaincrons!
Tegucigalpa, M.D.C. 7 janvier 2010
vendredi 8 janvier 2010
N'oublions pas le peuple hondurien
Partout dans le monde, on a fêté la nouvelle année, en espérant que 2010 sera meilleur que 2009. Au Honduras, le peuple n'avait pas la tête à faire la fête.
En effet, après un coup d'Etat qui a renversé Manuel Zelaya le président élu, c'est un candidat soutenant le putsch qui a été "élu" (Porfirio Lobo) lors d'une élections à laquelle a participé moins de la moitié des électeurs.
Le risque aujourd'hui c'est que le monde oublie le Honduras. Ce serait terrible car les disparitions se poursuivent, la répression est toujours aussi féroce et les médias alternatifs sont systématiquement menacés et muselés.
Aujourd'hui, le peuple hondurien se bat pour:
- une Assemblée constituante démocratique
- le maintien du pays dans l'Alba
- la création d'une force politique qui fédère la Résistance
Une immense manifestation a eu lieu dans ce sens le 7 janvier dans la capitale Tegucigalpa.
N'oublions pas le Honduras !!
Jusqu'à la victoire.
En effet, après un coup d'Etat qui a renversé Manuel Zelaya le président élu, c'est un candidat soutenant le putsch qui a été "élu" (Porfirio Lobo) lors d'une élections à laquelle a participé moins de la moitié des électeurs.
Le risque aujourd'hui c'est que le monde oublie le Honduras. Ce serait terrible car les disparitions se poursuivent, la répression est toujours aussi féroce et les médias alternatifs sont systématiquement menacés et muselés.
Aujourd'hui, le peuple hondurien se bat pour:
- une Assemblée constituante démocratique
- le maintien du pays dans l'Alba
- la création d'une force politique qui fédère la Résistance
Une immense manifestation a eu lieu dans ce sens le 7 janvier dans la capitale Tegucigalpa.
N'oublions pas le Honduras !!
Jusqu'à la victoire.
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